X
  • GREEN AFRICAN

    NOS PORTFOLIOS

Aly Ibrahim   Aly Ibrahim

Journaliste et blogueur malien, spécialisé dans les enjeux climatiques et les droits des communautés marginalisées.

 

   Mali Sous les Eaux

 

Les inondations causées par les crues du fleuve Niger ont submergé plusieurs régions du Mali, transformant des zones urbaines et rurales en paysages dévastés. À travers une série de photographies capturées à Bamako, Ségou, Mopti et Kayes, ce reportage met en lumière l’ampleur de cette catastrophe naturelle, ses conséquences sur les communautés, et l’urgence d’agir face aux impacts du changement climatique.

 

 

   Gao : Le Fleuve Niger Envahi par les Déchets

Le long des rives du fleuve Niger, des images troublantes capturent la réalité d’une pollution grandissante. Là où l’eau scintillait autrefois, on trouve désormais des amas de déchets en plastique, de détritus ménagers et de débris divers. Abandonnés par les habitants, ces déchets envahissent les rives, transformant un espace vital en une décharge à ciel ouvert.


Aly Ibrahim   Meriam Sanogo

Une journaliste d’investigation malienne et reporter d’image, , elle se consacre aux enjeux environnementaux et à la justice climatique avec un engagement particulier pour la protection de l’écosystème et la sensibilisation aux effets du changement climatique au Sahel.

 

La fragilité de l’homme face aux inondations

 

Le changement climatique, avec ses phénomènes météorologiques, intensifie les inondations. Cependant, il n’est pas le seul facteur en jeu. La déforestation également en est une cause. Elle supprime la couverture végétale et laisse le sol vulnérable. Sans arbres pour absorber l’eau de pluie, celle-ci circule librement et sature rapidement les sols. Cela crée des inondations dévastatrices. À chaque saison des pluies, Bamako révèle la fragilité de l’homme et de ses constructions face aux effets du changement climatique. Les inondations emportent tout sur leur passage. Elles laissent derrière elles, des vies bouleversées et des maisons effondrées. Face à ces catastrophes, la vulnérabilité humaine et matérielle se fait douloureusement sentir.

 

 

La fragilité de l’homme face à la déforestation et aux effets du changement climatique

À chaque saison des pluies, Bamako révèle la fragilité de l’homme et de ses constructions face aux effets du changement climatique. Les inondations emportent tout sur leur passage. Elles laissent derrière elles, des vies bouleversées et des maisons effondrées. Face à ces catastrophes, la vulnérabilité humaine et matérielle se fait douloureusement sentir.


Randohle Abonzan   Randohle Abonzan

Journaliste ivoirienne passionnée par les enjeux environnementaux.

 

Côte d’Ivoire/ Korhogo : Entre croissance urbaine et déforestation

 

Ces dernières décennies ont été marquées par un afflux important de population vers Korhogo chef-lieu de la région de la savane, attirée par les opportunités économiques liées au commerce, à l'agriculture et l’artisanat. Cette croissance démographique s'accompagne d'une expansion spatiale de la ville, qui engloutit progressivement les terres agricoles et les espaces naturels environnants

 

 

Un champ de Maîs situé au quartier kassirimé a l’extreme Est de la ville de Korogho

À chaque saison des pluies, Bamako révèle la fragilité de l’homme et de ses constructions face aux effets du changement climatique. Les inondations emportent tout sur leur passage. Elles laissent derrière elles, des vies bouleversées et des maisons effondrées. Face à ces catastrophes, la vulnérabilité humaine et matérielle se fait douloureusement sentir.

Bakary KONATE   Bakary KONATE

Journaliste malien engagé dans la réalisation de reportages sur les enjeux sociaux et environnementaux.

 

Vidéo : Inondations à Gao

Marina Kouakou   Marina Kouakou

Une journaliste numérique et fondatrice d'Influencemag.ci, un média lancé en 2022 pour promouvoir l'autonomisation des jeunes filles et des femmes africaines par l'éducation. Elle aborde également des questions de société, notamment les défis environnementaux. Son engagement vise à sensibiliser sur l'interconnexion entre ces enjeux et à inspirer des solutions durables.

 

Lahou-Kpanda : Histoires de résilience au cœur d’une crise environnementale

 

Le village de Lahou-Kpanda, situé à 150 km à l'ouest d'Abidjan, est pris au piège entre la mer et la lagune. Depuis les années 1970, il subit une crise environnementale marquée par l’érosion côtière, la montée des eaux et l’ensablement, qui mettent en péril les habitations et les moyens de subsistance, principalement la pêche. Le 17 octobre 2024, des gouttes de pluie légères inondent le village, remplissant les maisons d'eau. L’érosion continue de ronger les terres, menaçant directement les 2 127 habitants de Lahou-Kpanda,ainsi que 7 000 autres personnes dans la région de Grand-Laho.

 

 

Les pêcheurs en difficulté

De plus, l’érosion affecte l’activité économique des habitants. Les pêcheurs, qui gagnent bien leur vie, voient leurs revenus chuter drastiquement. « Avant, je pouvais gagner jusqu'à 200 000 FCFA par jour. Maintenant, avec dix filets, je ne ramène presque rien », se plaint Minsun Assé. Selon un rapport de la Banque mondiale, la dégradation des côtes, y compris l’érosion, coûte environ 3,8 milliards de dollars (2 356 milliards FCFA) par an à l'Afrique de l’Ouest, incluant la Côte d’Ivoire.


 

Les initiatives locales"

Pour lutter contre l’érosion, des actions locales sont mises en place. L'association Mangrove, composée de jeunes du village et soutenue par le Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), a planté 12 500 jeunes mangroves en mars 2024. Selon Jean-Baptiste Kassi, Coordinateur dudit programme, « des compensations seront versées aux pêcheurs et aux personnes touchées avant de commencer les travaux de stabilisation des côtes »..


 

L’érosion côtière, un problème sérieux

L'érosion côtière a peu à peu englouti le village. « La partie la plus ancienne a déjà disparu sous les eaux. Plusieurs pêcheurs sont morts à cause de l'ensablement », confie le Notable Dagui Attawa. Le cimetière a également cédé, exposant les restes des défunts à la mer. « Tous mes grands-parents y étaient enterrés, mais il ne reste plus rien », déplore Lavry Ivan

Les femmes se reconvertissent."

Face à cette crise, les femmes de la localité prennent des initiatives. Elles diversifient leurs activités, notamment en transformant le manioc pour produire de l’attiéké (semoule de manioc). « Il faut nourrir nos familles », explique Edwige Leba, une ancienne mareyeuse reconvertie en commerçante.

Bahira Ouji   Bahira Ouji

Une journaliste et présentatrice Tunisienne de journaux radio. Diplômée de l'Institut de journalisme et des sciences des médias et titulaire d'un master professionnel en médias audiovisuels.

 

Le sel rampant menace les terres agricoles de l’île de Kerkennah : une crise climatique qui s’aggrave

 

Wedad", une petite agricultrice originaire de l'île de Kerkennah (située à l'est de la Tunisie et à 32 kilomètres des côtes de Sfax), a vu ses terres agricoles, qui lui fournissent ses moyens de subsistance, se détériorer. Elle y cultivait de l'orge, du blé et des arbres fruitiers. Ses terres sont devenues stériles, ce qui lui a fait perdre sa source de revenus et l'a contrainte à abandonner l'agriculture. Les terres de "Wedad" ont été endommagées par l'élévation du niveau de la mer, ce qui a entraîné une augmentation de la salinité des sols au-delà des niveaux normaux et acceptables, atteignant des valeurs de salinité variant entre 6,5 decisiemens et mettant en danger les terres agricoles locales endommagées sur l'île de Kerkennah.. Ses terres n'étant plus propices à l'agriculture, elle a perdu ses moyens de subsistance et ne pouvait plus pratiquer l'activité agricole qu'elle pratiquait depuis 10 an .

 

 

Niveau moyen annuel de la mer dans l'archipel de Kerkennah

Le niveau moyen annuel de la mer dans l'archipel de Kerkennah a augmenté à un rythme rapide ces dernières années en raison des changements climatiques auxquels le monde est sujet, approchant les 3 mm, ce qui montre clairement son impact sur les terres agricoles, car il a submergé de nombreuses zones agricoles. Cela a conduit à la destruction des terres agricoles sur 45 pour cent de la superficie totale de l'île de Kerkennah, estimée à 465 mille hectares selon ce qu'a déclaré Issa Arous, un expert en sciences agricoles et en changement climatique .


Issifou Yato Souleyman   Issifou Yato Souleyman

Un Journaliste reporter et présentateur à la Radio et Télévision Gaskia de Zinder.

 

Inondations Historiques à Zinder, l'urgence d'agir contre le changement climatique

 

Le Niger a connu cette année l'une de ses saisons pluviales les plus exceptionnelles de son histoire déclenchant d' importants dégâts matériels, humains. En date du 10 octobre 2024, les chiffres officiels font état de plus de 1,4 millions des personnes touchées par les inondations, 390 morts, 150158 maisons effondrées et 25674 perte de têtes de bétails sans oublier d'importants hectares de cultures détruites par ce phénomène lié au changement climatique. La région de Zinder classée en troisième position de régions du pays les plus touchées, a fait face à l'effondrement des maisons et monuments historiques à l'exemple de la mosquée historique du sultanat de Damagaram construite vers 1850 par le sultan Tanimoun. Les pluies diluviennes dans la ville de Zinder ont rendu des milliers de ménages vulnérables, obligeant certains à se retrouver sans abris et sans moyens de subsistance. Au village de Kagna Malam Gaja, un village situé à une trentaine de kilomètres de la ville, c'était une "destruction massive" des maisons après les pluies diluviennes enregistrées dans nuit du 02 au 3 septembre 2024 obligeant des habitants à abandonner désespérément les débris de leurs maisons effondrées et trouver refuge dans les écoles ou dans les maisons de leurs proches je n'ai sorti que ma vie et celle de mes enfants suite aux inondations, j'ai tout perdu ; nos vêtements, notre nourriture... Et maintenant ni moi encore moins mon mari n'a le moyen de reconstruire la maison, nous faisons juste de notre mieux pour nourrir nos enfants. Nous avons reçu le don de vivre de l'Etat, nous le remercions beaucoup mais le don de vivre ne suffit pas... déplore Awa. Voir photo ci-dessous .

 

 

Kagna, symbole de l'inefficacité de réponse de politique

Après les pluies diluviennes de la nuit du 02 au 3 septembre 2024, les populations du quartier Kagna de la ville de zinder, un quartier bâti presque dans l'étendue de la marre de Kagna, se sont retrouvés dans ce que certains qualifiaient " l'enfer climatique" avec les effondrements sans précédent des habitations. Pire, plus d'un mois de l'envahissement de l'eau stagnante provoquée par le débordement de la mare, les populations ne savaient plus à quel saint se vouer. Bien que salutaire et intentionnellement bonne.


Aude Myriame SALANON   Aude Myriame SALANON

Spécialiste en communication environnementale, elle crée des visuels et des vidéos percutantes sur divers enjeux écologiques. À travers ses collaborations avec des ONG et projets internationaux.

 

Recycler au Prix de l'Air : Le Dilemme des Artisans de Bohicon Face à la Pollution

 

À Bohicon, au Bénin, les artisans récupèrent les pneus usagés pour en extraire les fils métalliques, qu’ils utilisent ensuite pour la fabrication artisanale de chaussures ou de pièges à poissons. Cependant, cette extraction se fait souvent par la combustion des pneus, une pratique qui libère des substances toxiques dans l’air, contribuant ainsi à la pollution atmosphérique et à des risques sanitaires pour les habitants. Cette méthode présente un dilemme entre le besoin de valoriser ces matériaux pour générer des revenus et la nécessité de préserver l’environnement et la santé publique..

 

 

L’exploitation du bois de « Fargo » dans la forêt de Massi : Entre besoins énergétiques et préservation de l’environnement

Le bois de « Fargo » issu de la forêt de Massi est très prisé par les populations locales, notamment pour la cuisson des aliments et la production de charbon de bois. Ce bois est apprécié pour sa qualité de combustion, mais l’exploitation intensive pour répondre aux besoins domestiques et commerciaux entraîne une déforestation rapide. Cela menace la survie de la forêt et contribue à l’épuisement des ressources naturelles.


 

Inondations à Agonvè

 

La déforestation, due à la nécessité pour les populations de se nourrir, accentue l’érosion des berges et affecte les écosystèmes aquatiques.La commune fait face à un double défi : l’impact des inondations prolongées et la dégradation de l’environnement, exacerbée par la déforestation. Cela menace à la fois l’habitat et les ressources vitales des populations locales, appelant à une intervention urgente pour concilier développement durable et subsistance. L’île d’Agonvè, dans la commune de Zangnanado au Bénin, est régulièrement touchée par des inondations. Cela impose aux habitants de s’adapter à leur environnement, notamment en renforçant leur capacité de résilience face aux aléas climatiques. L’accès aux ressources et aux infrastructures devient plus difficile pendant les périodes d’inondation, mais les habitants font preuve d’une grande ingéniosité pour s’adapter à ces défis.

 

 

La déforestation

 

La déforestation, due à la nécessité pour les populations de se nourrir, accentue l’érosion des berges et affecte les écosystèmes aquatiques.La commune fait face à un double défi : l’impact des inondations prolongées et la dégradation de l’environnement, exacerbée par la déforestation. Cela menace à la fois l’habitat et les ressources vitales des populations locales, appelant à une intervention urgente pour concilier développement durable et subsistance. L’île d’Agonvè, dans la commune de Zangnanado au Bénin, est régulièrement touchée par des inondations. Cela impose aux habitants de s’adapter à leur environnement, notamment en renforçant leur capacité de résilience face aux aléas climatiques. L’accès aux ressources et aux infrastructures devient plus difficile pendant les périodes d’inondation, mais les habitants font preuve d’une grande ingéniosité pour s’adapter à ces défis .

 

 

Gestion des déchets électriques

 

La gestion des déchets électriques au Bénin, et dans de nombreuses autres régions, pose des défis importants. Les équipements obsolètes ou endommagés sont souvent jetés dans des espaces ouverts ou des décharges non réglementées, faute de systèmes de collecte et de recyclage efficaces. Ces déchets contiennent souvent des composants toxiques (plomb, mercure, cadmium, etc.) qui, en se décomposant, contaminent le sol, les nappes phréatiques et l’air, représentant un danger pour l’environnement et la santé publique. Les métaux lourds et les produits chimiques contenus dans ces équipements peuvent provoquer des maladies graves chez les habitants exposés.

 

Inondations à Agonvè

 

La commune de Zagnanado, située dans le département du Zou, subit des inondations récurrentes causées par les crues des fleuves Ouémé et Zou. Les habitants de la localité d’Agonvè, partagés entre une île et la terre ferme, sont les plus touchés. Cette année, les pluies se sont prolongées jusqu’en octobre, une situation inhabituelle, aggravant les conditions de vie et augmentant les risques sanitaires.

Vidéo : Inondations à Gao